Dans leurs formes, les œuvres de Paule Mainguy nous ont inspirées par la sensibilité de leurs rendus et par les caractères propres à son médium, c’est-à-dire la gravure sur cuivre. C’est grâce à un travail méticuleux et méthodique que se décroche du métal ces êtres qui sont synonymes de légèreté. Paradoxalement, c’est dans un atelier, entouré de corpulentes presses en acier que les oiseaux de Paule Mainguy voient le jour.


 

Après un passage obligé sous les rouleaux, les plumes se déploient sur le papier, l’oiseau prend son envol. C’est également dans cette étrange relation avec la machine que le cyclisme voit naître et évoluer ses plus grands champions. Esclaves de leurs montures mécaniques, les Indurain et Pantani de ce monde ne nous ont-ils pas surpris lors de performances qui nous donnait l’impression qu’ils flottaient sur le tarmac ou qu’ils défiaient les principes de la gravité?

Puis, les oiseaux et les cyclistes ne sont-ils pas de la même espèce? Ils sont tous deux de ceux qui voyagent, qui vagabondent ou même tournent en rond? Cyclistes et oiseaux sont des êtres qui se réunissent au printemps, en groupe pour s’appuyer les uns sur les autres quand il est question de braver le vent.

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