L'œuvre a été créée durant une période très cyclique pour l'artiste. Pendant plusieurs jours précédant sa création, l'artiste écoutait en boucle Somewhere over the rainbow de Judy Garland, qui est en quelque sorte l'hymne de l'espoir en général. En parallèle, la créatrice visionnait régulièrement la scène de la tornade au début du film Le Magicien d'Oz. La tornade de ce classique de 1939 lui a rappelé l’existence d'un désastre naturel plus récent, celui du film Twister (l'une des rares cassettes VHS de sa collection familiale). En fait c'était pas mal Le Roi Lion, Little Rascals et Twister qui constituaient la base de leur collection cinématographique. L'artiste affirme à ce jour que : ce sont les bests films jamais faits! Pis c'est pas yink à cause j'ai rien vu d'autre que j'dis ça.

Cette obsession de type vent qui tourne vite l'a ensuite amenée à réfléchir profondément à la symbolique du chemin de briques jaunes, sur lequel Dorothée dépose ses chaussures rouges étincelantes. Évidement, ces questionnements l'ont ensuite mené à écouter en boucle la chanson Goodbye Yellow Brick Road d'Elton John, l'immergeant davantage dans un tourbillon d'obsessions et d’analyses wizardofoz-esques. Finalement, le cycle était si intense qu'il a fallu mettre fin à cette spirale de pensées. Ça commençait à tourner en rond. 

Et quelle meilleure façon de le faire que d'extérioriser cette obsession à travers l'exercice du dessin. 

Faque c'est ça qu'elle a faite. Pis c'est ce qui est sur ton maillot aujourd'hui. 

Fin de l'histoire du maillot.